Le Slow Parenting : ralentir pour mieux vivre en famille

Sous le joug du perpétuel métro-boulot-dodo, on ne se donne pas le temps de vivre. Parents et enfants sont souvent occupés à courir après leur agenda qu’ils oublient parfois le vrai sens de la vie de famille. Or cela crée un éloignement et un isolement des individus au sein d’un foyer. Dès lors, le lâcher prise devient urgent si ces derniers souhaitent retrouver la chaleur d’un logis harmonieux et convivial. Mais comment ? La solution se trouve dans le Slow Parenting.

La notion de Slow Parenting

Le Slow Parenting dérive du mouvement slow instigué aux Etats-Unis vers les années 80. Ce mouvement constitue une philosophie de vie s’appliquant à divers domaines dont l’alimentation, le business, le tourisme, les cosmétiques, etc.
La notion de Slow Parenting n’est toutefois apparue qu’il y a une dizaine d’années. Il s’agit d’un mode de vie visant à modérer le rythme de vie effréné des familles. Courir incessamment après le temps peut créer d’importants troubles (émotionnels, de concentration, d’anxiété, etc.) chez les enfants. Aussi, cela crée un éloignement entre les parents et les enfants.
Réelle révolution de l’éducation familiale, cette philosophie de la lenteur vise à retrouver un l’équilibre familial. Elle aide à redonner de la valeur aux moments de partage et d’écoute.

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L’intérêt du Slow Parenting pour la famille

Devenir la famille tortue, tel est le but du Slow Parenting. L’adopter, c’est dire stop aux enfants qui courent après le temps tel le lapin blanc dans « Alice au pays des merveilles ». Pendulés au quotidien par une course à la montre, ils sont submergés par leurs activités scolaires et extrascolaires. Ils n’ont ainsi plus le temps de respirer. Ils sont constamment surstimulés et sous pression. Dès lors, le Slow Parenting leur permet de lâcher du lest et de retrouver une enfance normale.
Cette philosophie de la lenteur signifie aussi aider les parents à lever le pied, à être bienveillants envers leurs enfants en leur accordant plus d’attention et plus de présence. Elle permet à une famille de passer des moments de qualité et de valeur ensemble.
Cette politique du slow restaure les liens entre les membres d’une famille. Elle donne aux parents l’opportunité de communiquer plus ouvertement avec leurs enfants. Cela les aide également à mieux connaître et à mieux comprendre leur progéniture : leur personnalité, leurs goûts, leur caractère, leur rythme personnel, etc.

Adopter le Slow Parenting : ce qu’il faut faire

L’adoption du Slow Parenting se fait pas à pas. Cela commence par l’abolition des barrières entre les parents et les enfants. Pour ce faire, on limite les écrans et les activités extrascolaires superflus des enfants. Les parents doivent aussi mettre en sourdine leurs téléphones quand ils passent du temps avec leurs bambins. Par la suite, il suffit de mettre en pratique ces quelques pistes « slow » :
• découvrir le monde à travers des sorties nature au moins 1 fois par semaine
• laisser l’enfant apprendre à son rythme pour qu’il trouve ses propres marques et gagne en autonomie
• se consacrer du temps pour jouer et ce, dans la simplicité
• s’adonner à une activité relaxante comme des exercices d’éveil sensoriel
• organiser des moments de partage et de création afin de retisser des liens authentiques

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